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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 18:21


mercredi 10 mars, le «18h18 »,


à « la Cantine du Salin » 3 rue de la Fonderie (métro Palais de Justice)

 

 


CIRQUE 0

 

 


 

l’APRES invite « la Compagnie Singulière »

 avant son spectacle du 12 mars 2010 au Centre Culturel Alban Minville à Toulouse.

Le spectacle vivant, les arts de la rue, le théâtre, le nouveau cirque... Ce foisonnement d'idées, la diversité des artistes, ces rencontres improbables nous bousculent, nous donnent à réfléchir, nous enchantent.

Après « Soliloques », la Compagnie Singulière présente « ApartéS », fraîchement créé à la Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont-Saint-Aignan.


A l’origine de ce nouveau spectacle, un artiste aussi singulier que la Compagnie où il sévit : Thomas Bodinier, acrobate, fil-de-fériste, danseur et comédien formé au Centre des Arts du Cirque de Toulouse (LIDO) et 2 jeunes artistes,  Charlotte Corday et Mikaël Jackson, formés à l’école de Bruxelles (ESAC). « ApartéS » est à l’image de leurs parcours éclectiques et nourri de leur rencontre : un spectacle qui croise le cirque, la danse hip-hop, le théâtre, la vidéo… mais qui, pour autant,  ne ressemble à aucun autre spectacle vu jusqu’ici. ! Basé sur la rencontre sous toutes ses formes, « ApartéS » ne déroge pas à la règle de l’insolite et de l’humour qui caractérise la Compagnie. Vous en dire plus en dévoilerait trop et ce serait dommage. 

                                            

                                                                Venez voir et laissez-vous surprendre…

 

Et de jeunes amateurs circassiens issus du groupe "Ça ricoche" , parleront de leur expérience artistique, de leur métier d'animateur et de leur projet d'échange avec de jeunes cambodgiens.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 15:14





Dès 18h18, unanimité pour les "Coqs emplâtres": enthousiame, bonne humeur et humour. Des "Coqs" qui ne se prennent pas au sérieux mais toujours très attentifs à la qualité. Un vrai plaisir!

 

 

ZAPATISME 2                              ZAPATISME 3

                                                                               

Mexique : crime organisé, terrorisme d'Etat

 



Mardi dernier, 22 chefs d' Etat, et les représentants de 11 autres pays latino-américains et caraïbes se pressaient autour de Felipe Calderón pour la photo du sommet de Cancún, où aurait été mis en place, selon certains, les prémisses d'une « nouvelle intégration » régionale, excluant les USA et le Canada...

Au même moment, sur la côte pacifique de l'Etat du Michoacán, deux membres de la commune nahua de Santa María Ostula, Javier Robles Martínez (par ailleurs conseiller municipal indigène d'Aquila), et le professeur Gerardo Vera Urcino, étaient enlevés en plein jour par des paramilitaires puissamment armés. Nous avions rencontré ces personnes lors de l'Assemblée extraordinaire du Congrès National Indigène, tenue à Ostula au cours du mois d'août 2009. Quand on sait que 8 « comuneros » de cette localité ont été assassinés depuis cette date, on peut légitimement craindre pour la vie de Javier Robles et Gerardo Vera. La raison de tous ces meurtres ? Les habitants des trois villages de Pómaro, Coire et Ostula ont récupéré, en juin 2009, un millier d'hectares de terres communales en bord de mer, qui leur avaient été volées par de « petits propriétaires » de la région, voici une quarantaine d'années.

Bien entendu, il est pratiquement impossible de mettre en cause les autorités du gouvernement fédéral (contrôlées par le PAN, Parti d'Action Nationale), ni celles de l'Etat du Michoacán (dirigé par le PRD, Parti de la Révolution Démocratique), ou du municipio d'Aquila (dont le président, membre du PRI, Parti de la Révolution Institutionnel, est actuellement en prison pour narco-trafic). Aucun officiel n'est au courant, dans cette région fortement militarisée, où les gangs du narco ont pignon sur rue, et se trouvent tellement imbriqués avec le pouvoir politique qu'il est difficile de dire qui contrôle qui. Pourtant, l'enlèvement a eu lieu à quelques pas du commissariat local.

 

 Plus au sud, au Chiapas, Margarita Guadalupe Martínez, membre de l'association « Enlace Comunicación y Capacitación » de Comitán de Domínguez, a été enlevée en voiture par un commando, à San Cristóbal de las Casas, rouée de coups au visage et dans les côtes, menacée de mort, puis relâchée. Le petit cadeau venait du président municipal de Comitán, lui ont dit les agresseurs. Margarita et son compagnon, Adolfo Guzmán Ordaz, savent maintenant à quoi s'en tenir.

 

 Quant aux sympathisants des zapatistes et des résistances ouvrières, paysannes ou indigènes vivant dans la capitale, ils subissent actuellement un bombardement de messages, pas du tout virtuels, sur « la conduite à suivre en cas de passage à un contrôle des forces de police (AFI, PFP)...ou à un barrage des sicaires du narco-trafic ! »

 

« Ne résistez pas, n'essayez pas de fuir, posez les deux mains sur le volant, identifiez-vous clairement, ne manifestez aucune nervosité ni hésitation. Sinon, vous risquez d'être pris pour quelqu'un d'autre, et abattus»...

 

 Policiers, militaires, sicaires, narco-trafiquants et hommes politiques participent à un étrange ballet d'individus masqués, armés jusqu'aux dents et corrompus jusqu'à la moelle, de cadavres décapités enveloppés dans des sacs poubelles, de têtes et de corps calcinés, ou portant les traces de tortures plus ignobles les unes que les autres... Au total, plus de 8000 morts en un an. Le Mexique sombre dans une inquiétante violence.

 

 Mais ce tourbillon n'est pas incontrôlé. Ses objectifs sont au contraire très clairs, pour qui suit d'un peu près cette macabre actualité. Il s'agit de nettoyer les campagnes, d'en finir avec les communautés paysannes et indigènes, avec ces formes archaïques de propriété collective, avec l'organisation traditionnelle qui permet l'autonomie alimentaire... Le « progrès » et le « développement » doivent passer à tout prix dans le pays. Ce progrès, c'est l'urbanisation massive des populations, leur entrée dans l'économie de marché, la production et la consommation industrielles. Et le développement, c'est l'agriculture intensive destinée à l'exportation et à l'alimentation des villes qui débordent : tomates, agrumes, avocats, soja, gigantesques batteries de cochons et de poulets, maïs et palme africaine pour la fabrication des agro-carburants. Le tout servi par une main d'oeuvre, en partie infantile, quasiment gratuite. Ce sont aussi, bien sûr, les barrages inondant les vallées fertiles, les autoroutes passant à travers les territoires sacrés des nations indiennes, les ports pétroliers, le bétonnage massif des côtes, les projets « éco-touristiques1» et la prolifération des marinas de luxe. C'est la levée du moratoire sur les maïs OGM, qui permettra aux multinationales de l'agro-business (Monsanto, Cargill, Syngenta) de contrôler la culture de cette plante, inventée et développée depuis des millénaires par les paysans amérindiens, et le formidable marché que représente sa consommation dans un pays où elle demeure le principal du bol alimentaire. C'est enfin l'invasion de la nourriture poubelle, et des fameux sodas qui font exploser les chiffres du diabète et des maladies cardio-vasculaires. Et si l'attrait de la « vie en ville », la séduction des programmes d'assistance et de privatisation des terres ne suffit pas, le « progrès » recourt à la force.

 

ZAPATISMe 4                                            débat avec Jean-Pierre Petit-Gras

 

 Dans les pays européens, l'industrialisation massive et brutale, le carnage des guerres mondiales, les dictatures fascistes ou le socialisme d'Etat ont opéré depuis des décennies ce nettoyage en profondeur. Nous n'y avons gardé que le lointain souvenir d'une vie certes plus rude et moins confortable, mais où l'aliénation au travail, l'atomisation et la compétition entre individus, la peur généralisée (de l'autre, du lendemain, de la perte d'emploi, du refus d'une « promotion », du harcèlement et du chantage au manque de « productivité »), la boulimie de consommation d'objets totalement inutiles, n'avaient pas encore étouffé le sens et l'espoir d'une vie plus désirable et plus solidaire, plus libre et riche, en définitive. Au Mexique, et ailleurs en Amérique Latine, la partie n'est peut-être pas définitivement jouée. Une fraction encore significative de la population y persiste à croire, à dire et à faire que l'existence soit autre chose.

 

Les narco-tueurs, bon marché (car « autofinancés », en quelque sorte) et opportunément incontrôlables, sont de précieux auxiliaires pour les forces armées (avec lesquelles, répétons-le, ils entretiennent d'inextricables complicités) pour lui faire entendre raison.

 

Pourtant, cette résistance, si elle n'est pas écrasée, inspirera peut-être un jour celles qui pourraient resurgir dans nos régions occidentales...

 

 En attendant, les habitants d' Ostula, Coire et Pómaro ne baissent pas les bras. Ils ont déployé leur garde municipale (formée de jeunes désignés et révocables devant l' assemblée de chaque village, non rémunérés), et bloquent la route côtière, sur laquelle transitent de nombreux camions. Ils exigent une prise de position claire du gouverneur Leonel Godoy, et le retour, sains et saufs, de Javier Robles et Gerardo Vera.

 

 

 

                                                                                              Jean-Pierre Petit-Gras

 

 

 

 

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 16:03


mercredi 3 mars, le «18h18 »,

à « la Cantine du Salin » 3 rue de la Fonderie

(métro Palais de Justice)

 


 

ZAPATISME 0

 

    Zapatisme: Démocratie et autonomie là-bas et… ici.

Quelques éclairages sur la situation au Chiapas…  Avec Jean-Pierre Petit-Gras

*projection de films produits par les zapatistes


 

ZAPATISME 1

 

 

et... les «Coqs-emplâtre » 3 musiciens, 3 ukulélés pour une balade entre reprises habitées, adaptations rigolardes de standards de jazz et compositions douces amères ou résolument provocatrices ! Bref : les Coqs-emplâtre, chansons désinvoltes et ukulélés.

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:09

NH 3 1

 

Alors, là! Depuis que l'APRES a posé rêves, projets, réalisations et... difficultés à la "Cantine du Salin", nous n'avions vécu une soirée similaire. Une des plus belle. Proposée par la revue NH3.
Des mots malaxés, posés, jetés, soufflés avec la force du vécu, de l'histoire, du senti -et ressenti- de ce collectif d'anciens de l'APC, ONIA, Tolochimie... et d'AZF dont l'ombre planait.
Ce fut un réel moment d'émotion, de bonheur comme quand les mots vous rattrapent pour vous rappeler que la poésie peut trouver sa place là où on ne l'attend pas nécessairement. Et ce fut là aussi un des aspects attachant de la discussion qui suivit les lectures.

Les absents on eu tort... Mais quelque chose nous dit que le plaisir partagé fut tel entre NH3 et l'APRES, qu'il se pourrait fort, qu'un jour, une session poétique de rattrapage soit organisée...

NH 3 3

GARONNE,

je buvais encore entre tes cuisses quand l'usine explosa,
quand l'été nous couchait l'un contre l'autre,jaunissait la terre
et enroulait nos corps comme des épis.

je venais vers toi,
tes cheveux que la vigne tressait à la façon des épines,
je regardais vers toi,
vers les décombres du ciel,où les dieux roux de septembre sirotaient notre sang.

nous étions comme retournés à la poussière,
ce jour où le jour vira soudain au rouge
et creusa notre tombe mauve et grise,
cette heure au creux de nos mains
qui ne prononça pas son nom.
Cette heure, 10h 17,
nous l'avons tous bue.
Dix heures dix sept
quand le ciel planta l'épée, brûla nos coeurs,
et que s'ouvrit la terre de Garonne.

L'usine nous abreuva de ferrailles jusqu'aux cieux
et, sous ta chemise, la tour fut jetée par terre.
A terre, enlacés, la bouche et le coeur, l'oeil et la cendre.

j'ai déposé un baiser entre l'été et l'automne
mais le coeur a roulé du corps
avec son cortège d'adieux.
J'ai laissé ma voix aux portes de la ville
mais il était trop tard pour être consolé.
Garonne grondait au dessus de nos têtes
et roulait plus lourde au fil du sang.

O Garonne,
le long de ta rive, les ombres nourrissent les arbres,
les têtes tranchées tournoient au ciel
et l'oeil est dans le coeur de la lune:
les plaisirs frémissent dans les éclats de verre.
O Garonne,
l'automne est venu, tes galets se sont vidés.

                                                                          septembre 2001               Serge Baggi

NH 3 4

 LE MUR
Autour du silence
Le mur de pierres crie
Habillés en gris
Mannequins mesquins
Tellement haut ce mur
Il frôle les nuages
Suintant la folie
Mes doigts s'agrippent
Sur les pierres grises
Cherchant la fuite
Au-delà du mur
Porte du destin
Le silence obsède
La question larvée
Ma langue lèche
Les pierres noires
Habits d'apôtres
Sortir du silence
Friuits des ténèbres
Sortir et fuir
Ce mur cercueil
REFRAIN
ABATTRE CE MUR
QUI ME HANTE
ABATTRE CE MUR
QUI M'EPOUVANTE

                                                                                                 Gilbert Grygiel



NH 3 6



              
Afrique

Tard dans la nuit, la chaleur épaisse m'enveloppe,
comme une coquille se referme sur moi.
Les nuits sont très sombres en Afrique, l'éclairage absent.
Les hommes là-bas portent la nuit sur leur peau.
 Le jour détourne l'attention par ses cris, ses couleurs.


La nuit, un moi étrange sort de l'ombre.










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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 10:02


mercredi 10 février, le «18h18 »,

à « la Cantine du Salin » 3 rue de la Fonderie

(métro Palais de Justice)

 

    l’APRES invite


NH3 0

 


Ene Asche Troie est une revue littéraire et d’imaginaire rassemblant les écrits de salariés d’AZF, Tolochimie, SNPE et Sanofi, ouvriers, techniciens ou ingénieurs. Ces entreprises constituaient alors le pôle chimique sud toulousain. Loin de l’écriture ouvrière, ce projet s’inscrivait avant tout dans un lieu, l’usine. L’ambivalence du rapport à ce lieu transparaît dans les textes : l’attachement, le rejet, la violence, mais toujours la passion, souvent animée par la verve syndicaliste. Et puis, le 21 septembre 2001, se produit l’explosion.

Des membres d’Ene Asche Troie nous proposeront des lectures de textes publiés.

Le très beau numéro paru en avril 2009 (couverture en illustration)  s’intitule … APRES. Une raison de plus qui fait que les routes d’Ene Asche Troie et l’APRES devaient se croiser.


Ce sera aussi autour d’un verre et de quoi grignoter.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 15:54




Tradition oblige, le "18h 18" commence en musique avec Kf'krèm'
...

RESF 2RESF 4








Brigitte Seguy de RESF lance le débat...

RESF 6

TEXTE FONDATEUR DE RESF

Le 26 juin 2004, s’est tenue à la Bourse du Travail de Paris une réunion rassemblant des enseignants, des personnels de l’Education nationale, des parents d’élèves, des éducateurs, des collectifs, des syndicats et des organisations attachées à la défense des droits de l’homme préoccupés de la situation des sans-papiers scolarisés (de la maternelle à l’université). Ils ont décidé la création d’un réseau de soutien nommé Education sans frontières. Les syndicats, les associations de parents d’élèves, les organisations et les représentants de collectifs et d’établissements signataires appellent les enseignants et les personnels des établissements de tous niveaux à se montrer vigilants, à informer leurs élèves qu’ils sont prêts à se mobiliser pour les aider à faire régulariser leur situation.

Vous lirez ci-dessous le texte de l’appel. Il est l’acte fondateur d’un réseau qui rassemble aujourd’hui plusieurs dizaines d’organisations et d’associations.

 

Paris, le 26 juin 2004 :

Ces derniers mois, les personnels, les parents et les élèves d’établissements scolaires ont obtenu de haute lutte la régularisation d’élèves et de parents d’élèves sans papiers que des lois iniques menaçaient d’expulsion. Des élèves que rien n’aurait distingué de leurs camarades si leurs vies n’avaient été gâchées depuis leur majorité par le refus des autorités de leur accorder le titre de séjour leur permettant de vivre normalement avec leurs familles.
La mobilisation des personnels, des élèves et des parents, de leur quartier, les relais qu’ils ont su trouver auprès de personnalités locales et nationales, de centaines d’anonymes aussi, l’écho que la radio, la télévision et la presse ont parfois donné à leur action ont permis d’arracher ces jeunes à la clandestinité. Tout est bien qui finit bien pour ceux-là.

Pourtant, pour quelques cas résolus, des milliers d’autres jeunes, d’enfants, d’étudiants également subissent, eux aussi, le drame de la privation du droit à une existence décente, l’obsession de l’interpellation, la peur d’une expulsion pratiquée dans des conditions souvent honteuses, l’angoisse d’un avenir bouché par la privation du droit de poursuivre des études supérieures, de travailler, d’avoir un logement, de bénéficier de la Sécurité sociale, etc. Bref, d’être condamnés au dénuement et aux conditions de vie indignes auxquels sont réduits les sans-papiers.

Il est inconcevable d’imaginer nos élèves, les copains de nos enfants, menottés, entravés, bâillonnés et scotchés à leurs sièges d’avion pendant que leurs camarades étudieraient paisiblement Eluard (« J’écris ton nom, Liberté ») ou Du Bellay (« France, mère des arts, des armes et des lois ») ; et que, sans trembler, on effacerait des listes les noms et prénoms des bannis.

Il est du devoir des enseignants, des personnels des établissements scolaires, des élèves eux-mêmes et de leurs parents mais aussi des associations (parents d’élèves, défense des droits de l’homme, anti-racistes) et des organisations syndicales et autres d’agir pour tirer ces jeunes de la situation qui pourrit leur vie.
Agir pour les élèves concernés eux-mêmes, déjà souvent malmenés par des existences chaotiques : exilés, ayant parfois perdu un de leurs parents et traversé nombre d’épreuves. Il ne faut pas ajouter aux tragédies que sont les biographies de certains d’entre eux l’angoisse d’être expulsés d’un pays où ils avaient cru trouver un refuge.

Mais agir aussi pour faire la démonstration aux yeux de nos élèves et de nos enfants, que les discours sur les « valeurs » ne sont pas des mots creux. Il est du devoir de tous ceux qui ont une mission éducative, à commencer par les personnels de l’Education et les parents, de montrer à la jeune génération qu’on dit sans repères, que la justice, l’altruisme, la solidarité, le dévouement à une cause commune ne sont pas des mots vides de sens. Et que certains adultes savent faire ce qu’il faut quand des jeunes sont victimes d’injustice ou plongés dans des situations intolérables.

Agir, enfin avec les jeunes eux-mêmes. Qui, s’ils sont associés à des combats justes, renoueront avec des traditions de solidarité, de combat collectif qui leur permettront peut-être, leur vie durant, de faire en sorte que le monde dans lequel ils sont appelés à vivre soit ouvert à tous.

Adultes et jeunes des établissements scolaires constituent une force. Elle doit peser pour que cesse la situation d’exclusion que vivent les élèves sans papiers.

Nous appelons au développement d’un réseau de solidarité avec les jeunes sans papiers scolarisés, à l’échelle nationale (voire à l’échelle européenne).

Nous appelons toutes celles et tous ceux, jeunes sans papiers scolarisés, enseignants, personnels d’éducation, parents d’élèves, élèves et étudiants, juristes et avocats, mais aussi organisations syndicales, associations, partis attachés à combattre l’injustice et enfin tous ceux que révolte l’oppression à s’associer à cet appel, à le reproduire, à le faire circuler, à entrer en contact avec nous.
Et, dès la rentrée 2004, à recenser les jeunes en difficulté, à constituer des équipes qui les aident à peser de tout le poids du milieu scolaire pour mettre un terme à des situations insupportables.

 

RESF 5





http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique46.html




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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:17

 

mercredi 27 janvier, le « 18h18 »,

à « la Cantine du Salin », 3 rue de la Fonderie

(métro Palais de Justice)

 

RESF 3

 

l'APRES invite RESF 31 et Jean-François Mignard pour un débat 

 

Nous aborderons l’historique du réseau et son action
et essayerons de comprendre en quoi RESF est une forme intéressante des formes de lutte actuelles...

 

 

  RESF 0                                       

 

 

    

 

Et dès 18h18, Kfé’krèm’ « Chanson en chantier » : guitare, contrebasse

C’est de la chanson authentique, farfelue, drôle et parfois mélancolique qui laisse la part belle aux jeux de mots. Amants de la litote les deux compères vous transporteront dans leur univers poétique. Les métaphores se bousculeront au coin des mots pour une meilleure mise en orbite du verbe.

 



 

Et toujours les assiettes de l'APRES et son vin...!                              

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 16:29


Les "desastronotes" réchauffent le public...

EE 1


Il fait meilleur dedans que dehors!

 

 

EE 3

 

De la pêche avec du jus! Il y avait tout ce q'il fallait pour lancer un débat riche en questions et propositions sur les questions de territoires. Espaces urbains qui rognent l'espace rural... Comment articuler un projet de relocalisation de l'économie face à cette équation?
De quels outils disposent la Rég

Notamment du droit de préemption sur certaines terres nous expliquent Fatma Adda et François Simon.




EE 2






Revoir et réajuster les subventions en matière d'agriculture que la Région donne... Quels bénéficiaires pour quelle agriculture?
Le débat était lancé...

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 08:23

 mercredi 6 janvier, le «18h18 »,

à« la Cantine du Salin »3 rue de la Fonderie

(métro Palais de Justice)

 

 rencontre avec des candidats(e-s)

EE 0

aux élections régionales de mars 2010

 

 

Europe Ecologie vient défendre sa conception de l’occupation de l’espace en Midi Pyrénées, confrontée à des choix politiques entre espaces urbains et ruraux, espaces publics et privés, espaces ouverts et fermés

 

Avec Fatma Adda (tête de liste du Gers) et François Simon (Haute-Garonne)

 

Les 4 jeunes musiciens de « desastronotes » ouvriront le bal des bonnes inspirations et des belles paroles dès 18h18

Ravitaillement en vol assuré par Sandra de la "Cantine du Salin"

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 08:47

ATTAC 0

Certains ne réussirent pas à arriver à la "Cantine du Salin" dans une ville saturée par un méga embouteillage. Dommage! Car Geneviève Azam, de retour de Copenhague, nous fit un point du plus grand intérêt sur les négociations.
Enthousiasme au regard de la mobilisation sociale et la prise de parole forte et encore trop inhabituelle des pays du Sud.
Et déception face à l'immobilisme réel des pouvoirs du Nord malgré un discours masquant.



  ATTAc 1argumentation...












                                                                   écoute...

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